Translate

20 décembre 2006

De la démagogie à la tyrannie : détails sur la stratégie subversive des adeptes du libéralisme commercial (1)

Les projets les plus farfelus sont mis à l'essai, d'autres offres encore plus alléchantes sont lancées comme en surenchère sur le "marché électoral" : L'un prétend imposer un "bouclier fiscal", l'autre de "payer plus celui qui travail plus", celui-ci prépare un statut fiscal dérogatoire pour l'île de St. Barthélemy, un autre encore ose lancer l'idée d'une "année blanche" où l'Etat renoncerait d'imposer les revenus pour une année...

Toutes ses promesses mises bout à bout et déplacées hors du contexte, sans informations exactes et précises sur la situation et l'environnement de la France... donnent pour le moins l'impression d'une situation économique et financière florissante, d'une liberté de manoeuvre que seule permettrait une croissance à deux chiffres de la production nationale.

Or il n'en est rien. Non seulement les cadeaux fiscaux que proposent ces administrateurs irresponsables sont impossibles à équilibrer dans le budget mais de plus les avantages supposés de ces privilèges, proches des dérogations aussi inutiles ou amorales que nuisibles de l'Ancien Régime, ne sont qu'hypothétiques et invérifiables. Cette politique fiscale d'allègement des impôts n'est aucunement basée sur une étude pragmatique, sur des faits réels et observables. Il s'agit une vision d'économiste de salon, d'une propagande d'opportuniste.

Mais il y a plus grave ! Et nous tenterons de démontrer qu'il s'agit d'une étape d'une vaste entreprise de déstabilisation menée par des intérêts financiers et commerciaux extrêmement puissants.
Une opération subversive qui vise premièrement à remettre en cause les valeurs fondatrices de la République et saper l'esprit du devoir civique inscrit dans l'article 13 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen : " Pour l'entretien de la force publique, et pour les dépenses d'administration, une contribution commune est indispensable : elle doit être également répartie entre tous les citoyens, en raison de leurs facultés."
Une remise en cause des valeurs facile à réaliser en flattant l'intérêt égoïste du particulier pour ensuite endormir son sens du devoir, le détourner du service de l'intérêt général en stigmatisant les gaspillages et autres dépenses plus ou moins justifiées des deniers publics.
Deuxièmement en supprimant des recettes fiscales cette subversion atteint son but de mettre l'Etat en situation de banqueroute, hors de capacité à équilibrer son budget et répondre à ses engagements et obligations sans le recours a de nouveaux emprunts à des taux toujours plus relevés.

C'est cette folle logique, qui vient ruiner l'intérêt général au profit de quelques intérêts particuliers et - au nom d'une liberté sans limite - fouler aux pieds les liens sacrés du contrat social qui unissent les citoyens d'une même République, dont il s'agit de dénoncer les mensonges et de réprimer les tentatives.

Aucun commentaire: